Jancarurish (4250m) Col de Q'ara Q'ara (4830m) Huilca (4080m)
Deniv +700m / -850m
Distance 14km
4h15 de marche hors pause
La nuit a été fraiche, bien sûr, et nous commençons à marcher à 8h15. Carlos nous promet un bon col pour cette journée. A propos de fraicheur, nous remarquons dès les premiers pas que les petits ruisseaux que nous traversons ont gelé durant la nuit. La grande cascade sous l'Alpamayo également. C'est ce qu'on appelle les congés d'été.
La montée vers le col de Q'ara Q'ara est tout de suite raide, et l'équipée avale les 600m de dénivelé en 2 heures ... Les bourrasques de plus en plus violentes à l'approche du col nous obligent à nous arque bouter, cramponnés à nos bâtons, le souffle coupé. Nous ne nous attardons pas.
Un peu plus loin, nous apercevons un lac glaciaire, une large piste y mène. Celle-ci a été aménagée pour permettre d'apporter le matériel nécessaire (pompes, etc.) au vidage de la lagune. Ici comme un peu partout, la fonte des glaciers s'accélère, le niveau d'eau monte dangereusement dans plusieurs lagunes Les moraines, barrages naturels risquent de céder provoquant des catastrophes. Il faut donc vider et surveiller.
Redescente par la vallée glaciaire de Mayobamba, magnifique, avec une nouvelle vue sur l'Alpamayo. Nous nous arrêtons un peu plus bas pour déjeuner, rejoints par Isidoro.
Il est temps d'ouvrir une petite parenthèse pour présenter un jeune couple, originaire "del paiiis Basco", Laetitia et Inaki. Tous les deux parlent couramment l'espagnol, ce qui facilitera la communication avec tous nos compagnons péruviens, rendant notre aventure encore plus conviviale.
Elle, toujours rieuse, rêve d'épouser son compagnon. Lui, séduit depuis le début du trek par les talents de notre cuisinier Isidoro, songe de plus en plus à ramener ce dernier au pays, et même envisage de le demander en mariage. Laetitia devra donc promettre à son amour de piquer quelques recettes à notre chef péruvien.
Et elle a raison : Inaki possède un exceptionnel talent. Irremplaçable. C'est le seul homme non natif des forêts d'Amazonie à être capable de tuer deux mouches d'un seul geste. Précieux quand on sait que ces insectes sont ici voraces et qu'ils piquent.
Nous en étions au repas, qui maintenant s'achève... Remise en marche du groupe, il reste un petit col à passer avant de plonger vers le rio Tayapampa, petit torrent qu'il nous faudra sauter, faute de pont. Nous arrivons vers Huilca (4080m) et ses quelques bergeries pour y poser notre camp.
C'est là que notre chemin croise celui des alpagas. L'animal chevelu est un cousin soixante-huitard des lamas. L'alpaga qui donc ne connait pas l'usage du peigne est un herbivore qui a abusé de la feuille de coca, ce qui donne à ses yeux ronds une expression gentiment hallucinée. En hiver, notre ami à quatre pattes porte un bonnet et une écharpe.
Laissons notre troupeau renter à la bergerie, c'est l'heure du goûter, et aujourd'hui, c'est pop corns ! Encore un truc à faire craquer Inaki ... pauvre Laetitia !
Deniv +700m / -850m
Distance 14km
4h15 de marche hors pause
La nuit a été fraiche, bien sûr, et nous commençons à marcher à 8h15. Carlos nous promet un bon col pour cette journée. A propos de fraicheur, nous remarquons dès les premiers pas que les petits ruisseaux que nous traversons ont gelé durant la nuit. La grande cascade sous l'Alpamayo également. C'est ce qu'on appelle les congés d'été.
La montée vers le col de Q'ara Q'ara est tout de suite raide, et l'équipée avale les 600m de dénivelé en 2 heures ... Les bourrasques de plus en plus violentes à l'approche du col nous obligent à nous arque bouter, cramponnés à nos bâtons, le souffle coupé. Nous ne nous attardons pas.
Un peu plus loin, nous apercevons un lac glaciaire, une large piste y mène. Celle-ci a été aménagée pour permettre d'apporter le matériel nécessaire (pompes, etc.) au vidage de la lagune. Ici comme un peu partout, la fonte des glaciers s'accélère, le niveau d'eau monte dangereusement dans plusieurs lagunes Les moraines, barrages naturels risquent de céder provoquant des catastrophes. Il faut donc vider et surveiller.
Redescente par la vallée glaciaire de Mayobamba, magnifique, avec une nouvelle vue sur l'Alpamayo. Nous nous arrêtons un peu plus bas pour déjeuner, rejoints par Isidoro.
Il est temps d'ouvrir une petite parenthèse pour présenter un jeune couple, originaire "del paiiis Basco", Laetitia et Inaki. Tous les deux parlent couramment l'espagnol, ce qui facilitera la communication avec tous nos compagnons péruviens, rendant notre aventure encore plus conviviale.
Elle, toujours rieuse, rêve d'épouser son compagnon. Lui, séduit depuis le début du trek par les talents de notre cuisinier Isidoro, songe de plus en plus à ramener ce dernier au pays, et même envisage de le demander en mariage. Laetitia devra donc promettre à son amour de piquer quelques recettes à notre chef péruvien.
Et elle a raison : Inaki possède un exceptionnel talent. Irremplaçable. C'est le seul homme non natif des forêts d'Amazonie à être capable de tuer deux mouches d'un seul geste. Précieux quand on sait que ces insectes sont ici voraces et qu'ils piquent.
Nous en étions au repas, qui maintenant s'achève... Remise en marche du groupe, il reste un petit col à passer avant de plonger vers le rio Tayapampa, petit torrent qu'il nous faudra sauter, faute de pont. Nous arrivons vers Huilca (4080m) et ses quelques bergeries pour y poser notre camp.
C'est là que notre chemin croise celui des alpagas. L'animal chevelu est un cousin soixante-huitard des lamas. L'alpaga qui donc ne connait pas l'usage du peigne est un herbivore qui a abusé de la feuille de coca, ce qui donne à ses yeux ronds une expression gentiment hallucinée. En hiver, notre ami à quatre pattes porte un bonnet et une écharpe.
Laissons notre troupeau renter à la bergerie, c'est l'heure du goûter, et aujourd'hui, c'est pop corns ! Encore un truc à faire craquer Inaki ... pauvre Laetitia !
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